Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus*, a souligné l’impact des droits de douane américains sur les approvisionnements en composants aéronautiques. « C’est un nouveau risque supplémentaire pour la chaîne d’approvisionnement, qui est notre principale priorité », a-t-il expliqué. « Nous évaluons les conséquences probables de cette situation, ainsi que les mesures d’atténuation possible. Mais ce n’est pas si simple. Il faut environ 3 millions de pièces pour faire un avion et la situation évolue très vite ». Le directeur général de Safran*, Olivier Andriès, dont le groupe livre de nombreux équipements à Boeing, ainsi que la partie avant de tous les moteurs des Boeing 737 dans le cadre de son partenariat avec GE, alerte aussi quant aux droits de douane. Ceux-ci provoquent « déjà des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement », a-t-il expliqué, lundi 14 avril, lors d’une audition à l’Assemblée nationale.