Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, accorde un entretien à BFMTV. Evoquant les « bons résultats » publiés par le groupe, il remarque qu’Airbus est « dans une situation de montée en cadence très importante ». Il souligne le dynamisme général du transport aérien, notant que le redressement de l’activité a été « très brutal » : dès la levée des contraintes liées à la pandémie de Covid-19, « très rapidement, les gens ont eu envie de recommencer à voyager ». Les perspectives pour les années qui viennent sont celles d’une croissance forte du trafic aérien, qui devrait retrouver son niveau d’avant la crise sanitaire puis continuer à augmenter. Interrogé sur les difficultés de recrutement dans le secteur aéronautique, Guillaume Faury rappelle qu’Airbus « reste très attractif », mais reconnaît qu’il « manque des bras », pour exercer « des métiers passionnants », à l’heure de la mise en œuvre de la décarbonation du secteur. Après la conquête de la sécurité du transport aérien, puis celle de sa démocratisation, l’aviation entre dans une troisième grande phase de son développement, celle de l’efficacité écologique, résume Guillaume Faury, qui remarque qu’Airbus « a toutes les raisons de rester en tête » de la concurrence mondiale s’il opère cette transition. A court terme, le dirigeant insiste sur l’intérêt des biocarburants, « un élément absolument essentiel de la décarbonation du transport aérien ». Il recommande « d’aller beaucoup plus vite », soulignant qu’Airbus joue un rôle de « catalyseur de projets et d’investissements ». « La matière première est là : les capacités de raffinage doivent maintenant être mises en place », indique-t-il. L’entretien est accessible en ligne : https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/good-morning-business/guillaume-faury-airbus-airbus-annonce-qu-il-livrera-un-peu-moins-d-avions-que-prevu-en-2022-28-07_VN-202207280143.html