Environnement

IATA appelle à accélérer la décarbonation du transport aérien grâce aux SAF

Lors de son assemblée générale à Dubaï (Emirats arabes unis), l’Association internationale du transport aérien (IATA) a annoncé, dimanche 2 juin, la création d’un registre qui prendra en compte les réductions d’émissions des gaz à effet de serre grâce à l’introduction des carburants d’aviation durables (SAF). Cet instrument mesurera les efforts des compagnies et calculera le chemin qui leur reste à parcourir avant d’atteindre la neutralité carbone. « Les projections d’un triplement de la production de carburants d’aviation durables en 2024, à 1,9 milliard de litres, sont bien parties pour se concrétiser », s’est félicitée l’association. En 2024, les volumes de SAF ne représenteront néanmoins que « 0,53% des besoins en carburant aérien », indique IATA. L’association prévoit qu’à l’horizon 2050, les SAF représenteront 65% des carburants d’aviation. Selon Marie Owens Thomsen, SVP Sustainability and Chief Economist de IATA, il faudrait à cette date 500 millions de tonnes de carburants renouvelables pour répondre aux besoins des compagnies aériennes. Pour y parvenir, il faudrait multiplier par 1 000 la production mondiale. « Avec l’aide des pouvoirs publics, cet objectif est tout à fait accessible », déclare Marie Owens Thomsen.