Kinéis, startup française qui développe la 1ère constellation européenne dédiée à l’internet des objets (IoT), doit lancer, entre le 10 juin et le 9 juillet 2024, un 1er lot de 5 nanosatellites, de 30 kg chacun, à bord du microlanceur Electron de la société américano-zélandaise Rocket Lab, depuis la côte Pacifique de la Nouvelle-Zélande. 3 autres missions sont ensuite prévues d’ici à la fin 2024 et une 5ème au 1er trimestre 2025. À cet horizon, Kinéis, qui possède déjà 9 satellites en orbite polaire, à 650 km de la Terre, pourra apporter de nouveaux services avec une flotte de 34 nanosatellites. Le développement de la plateforme des nanosatellites et leur industrialisation ont été confiés à Hemeria, tandis que Thales Alenia Space et Syrlinks (groupe Safran) fournissent la charge utile et le centre de mission, et Comat, les antennes de communications entre la constellation et la Terre. Le projet bénéficie de l’expertise du CNES. « Nous comptons 17 actionnaires dont les 3 plus importants sont CLS, avec 32% du capital, le CNES, avec 26%, et Bpifrance, avec 20% », précise Alexandre Tisserant, président de Kinéis. Une fois déployée entièrement, la constellation récoltera les données toutes les 10 à 15 minutes (contre plus de 2 heures actuellement). Elle couvrira l’intégralité de la Terre, y compris dans les zones blanches qui ne sont pas reliées à internet par les réseaux terrestres.