La Fédération Nationale de l’Aviation et ses Métiers (FNAM), l’Union des Aéroports Français et Francophones associés (UAF & FA), le Groupement des Industriels et Professionnels de l’Aviation Générale (GIPAG) France, l’European Business Aviation Association (EBAA) France et le Syndicat National des Exploitants d’Hélicoptères (SNEH) ont commandé une étude sur l’impact socio-économique de l’aviation générale française – qui regroupe les appareils de moins de 19 places, ndlr. L’étude a été confiée au cabinet Arthur D. Little. A l’occasion d’une conférence de presse, les dirigeants de ces organisations ont souligné que l’aviation d’affaires est employée à 80% par des entreprises, et qu’elle assure des liaisons intrarégionales pour lesquelles il existe peu d’alternatives performantes. L’aviation d’affaires pourrait aussi fonctionner comme un laboratoire de décarbonation de l’aérien : les carburants d’aviation durable (SAF) pourraient être adoptés plus rapidement et plus massivement dans l’aviation d’affaires. La possibilité de faire le plein dès 2023 avec 30% de SAF à l’aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis) en témoigne.