Le CNES vient d’attribuer les contrats visant à développer de nouveaux moyens de surveillance des satellites et débris spatiaux. Ces contrats ont été formellement attribués aux lauréats d’un appel d’offres lancé dans le cadre du plan France 2030. En décembre 2022, cinq consortiums avaient été retenus, avec pour mission de développer des technologies de surveillance capables de collecter des données sur différentes orbites. ArianeGroup, Eutelsat, Safran Data Systems, Airbus Defence and Space, mais aussi des startups, dont ShareMySpace, U-Space et Infinite Orbit, comptent parmi ces lauréats. ArianeGroup prévoit d’associer les capacités de son réseau de surveillance de télescope en surface, qui compte quinze stations travers le monde, à celles développées par ses partenaires Eutelsat et Magellium. L’opérateur satellitaire aura ainsi la charge de concevoir et d’opérer un satellite optique en orbite de transfert géostationnaire (GTO). Magellium fournira ses compétences en matière de traitement d’image. U-Space et Airbus Defence and Space se concentreront quant à eux sur l’orbite basse, tandis que le consortium associant Infinite Orbits, Telespazio et l’Observatoire de Paris travaillera plus spécifiquement sur l’orbite géostationnaire. Safran Electronics & Defense prévoit de son côté d’étendre son service de surveillance de l’espace par radiofréquence WeTrack aux orbites basses et moyennes pour permettre « une vue exhaustive des méga-constellations de satellites ».