La direction de Safran et tous les syndicats français ont signé un accord favorisant un « cadre de bienveillance autour de la parentalité au travail », a annoncé ce lundi le groupe aéronautique. Cet accord couvre les 45 000 salariés français du motoriste et équipementier, dont 28,5% de femmes. Il a vocation à être décliné dans l’ensemble des pays où Safran est implanté, en fonction des législations locales. « Cela participe d’une forme d’attractivité mais ce n’est pas fait pour ça », a expliqué Stéphane Dubois, directeur des ressources humaines et sociétales de Safran. Il s’agit, selon lui, que « les collaborateurs de Safran puissent avoir des conditions de travail qui prennent en compte ce moment important qu’est l’arrivée d’un enfant ». Les autorisations d’absences rémunérées pendant la grossesse et un parcours de procréation médicalement assistée (PMA) sont portés à 7 jours, contre 3 prévus par la loi, pour le second parent. Le groupe Safran entend également travailler sur la prévoyance, sur les questions de parité de genre ou LGBTQIA +. L’accord prévoit également un congé spécifique supplémentaire en cas de fausse couche entre la 14e et la 22e semaine, la diminution du temps de travail lors d’une grossesse. Il est également prévu que les congés de maternité, d’adoption et de paternité soient rémunérés à 100% sans conditions d’ancienneté. Les jeunes parents pourront bénéficier d’un temps partiel à 80% rémunéré à 90% avec l’intégralité des conditions salariales prises en charge, pendant une durée de 2 mois. Cet accord s’inscrit dans un vaste chantier mis en œuvre par Safran sur les questions sociétales. En début d’année, un accord sur les seniors avait ainsi été conclu, assurant notamment le niveau d’emploi et les embauches des plus de 50 ans et leur reconversion potentielle au sein du groupe.