ArianeGroup a annoncé, dans un communiqué, la réussite du 1er « essai à feu » de l’étage supérieur de la future Ariane 6, sur le site de l’agence spatiale allemande (DLR) de Lampoldshausen, au nord de Stuttgart. « La réalisation de ce test est une étape importante dans la qualification (du lanceur) et le succès de son vol inaugural », s’est félicité André-Hubert Roussel, qui préside la société, chargée du développement et de l’intégration des lanceurs de la lignée Ariane. Il faudra encore 3 essais pour que l’étage cryogénique réallumable, innovation clef du futur lanceur, soit déclaré « prêt à voler ». Outre le moteur Vinci, le système APU (Auxiliary Power Unit) doit aussi être qualifié, sa fonction est de maintenir sous pression les réservoirs d’oxygène et d’hydrogène liquide en orbite pour permettre le réallumage du propulseur. En parallèle, le Centre national d’études spatiales (CNES) français, réalise à Kourou, en Guyane, les essais combinés entre le futur lanceur et son pas de tir. « Les étages du premier modèle d’Ariane 6 qui ira dans l’espace sont en cours d’intégration et de finalisation sur les sites ArianeGroup de Brême (en Allemagne) et des Mureaux », précise l’entreprise. Ariane 6 dispose d’un carnet de commandes déjà rempli, début septembre, celui-ci comptait 29 vols, dont 18 pour la constellation Kuiper du fondateur d’Amazon, Jeff Bezos. De quoi assurer environ 3 ans d’activité.