L’examen de la loi de programmation militaire 2024-2030 commence ce lundi 22 mai à l’Assemblée nationale. Avec 413 Md€ sur 7 ans, l’enveloppe mise sur la table par le gouvernement est en nette hausse par rapport à celle adoptée sous le précédent quinquennat : 295 Md€ pour 2019-2025. Le gouvernement a choisi une procédure accélérée pour l’examen du texte, devant permettre l’adoption définitive de la loi avant le 14 juillet. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, défendra donc pendant 2 semaines la copie de l’exécutif à l’Assemblée et au Sénat. L’objectif affiché est de moderniser l’armée, notamment sa dissuasion nucléaire, d’améliorer le traitement des troupes, de renouveler du matériel mais aussi d’investir dans le cyber, le spatial et la maîtrise des fonds marins. Une trentaine de milliards d’euros doivent aussi servir à couvrir l’inflation. Si les oppositions comptent démontrer que l’objectif des 2% de PIB consacrés à la Défense, l’engagement de la France en tant que membre de l’OTAN, ne sera pas atteint, en commission, le ministre a affirmé qu’il était prévu de l’atteindre avant « la fin du quinquennat » en 2027, alors que le texte initial prévoyait une date butoir en 2025.