Le Figaro consacre un portrait à Patrice Caine, PDG du groupe Thales. Le dirigeant entend consacrer les hautes technologies du groupe (Défense, aérospatial, transports et sécurité) à la construction « d’un avenir de confiance ». « Les problématiques RSE doivent être au cœur de l’ADN du groupe. Nous sommes persuadés qu’une politique RSE ne peut être efficace que si elle est implémentée en étroite collaboration avec le business ». Un credo qui s’appuie sur « des actions concrètes ». Thales a ainsi, par exemple, mis en service un récupérateur de chaleur dans son data center d’Élancourt, hébergeant toutes les données du groupe et celles de ses clients. Récemment, le groupe a aussi inauguré au Chili une station radar révolutionnaire pour le contrôle du trafic aérien, fonctionnant à l’énergie solaire à 100 %. La R&D représente 20 % l’activité de Thales, avec des travaux consacrés à la fusion nucléaire par laser, l’optimisation des trajectoires de vol, un projet de centrales solaires en orbite, le lancement de 2 satellites dédiés à la surveillance des phénomènes climatiques… À partir des engagements pris en 2015, Patrice Caine a renforcé en 2021 la stratégie pour un futur bas carbone, adoptée 2 ans plus tôt, visant le net zéro des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2040. Les objectifs à horizon 2030 de Thales ont été récemment validés par l’organisme indépendant SBTI. « La preuve du système vertueux mis en place par le dirigeant, soucieux aussi d’apporter sa pierre à l’action collective, au GIFAS, à l’ANRT, à France Industrie et au Cercle de l’industrie, dont il est président », conclut l’article.